G.I.S. S.mart | 40 ans de ressources académiques, entretien avec Stephane Raynaud

On aura réussi dans dix ans pour les 50 ans du GIS S.mart, si on arrive à continuer à avoir des projets intéressants, de l'attractivité sur de l'ingénierie pédagogique avec les collègues enseignants, enseignants-chercheurs, de l'activité avec les entreprises et avec les laboratoires de recherche, et qu'on aura su aussi prendre le train en marche des nouvelles technologies et des nouveaux investissements à faire. Dans les investissements, moi, je vois beaucoup aussi de l'investissement humain et pas que de l'investissement matériel, Les pôles, quelle que soit leur histoire, ce n'est pas des laboratoires de recherche, pas des départements, ce sont des centres, des pôles, on les appelle comme on veut, des entités qui mutualisent les moyens, qui mutualisent des moyens matériels, des moyens humains, des activités à la fois de recherche, des activités d'enseignement, de formation continue, de prestation. Donc c'est très divers et du coup tout le monde peut y trouver sa place, mais sans pour autant délaisser l'activité pour laquelle ils sont au départ employés. Donc on se situe un peu entre deux et c'est notre rôle de mutualiser, de fédérer, de créer du lien. Et puis il y a un côté humain aussi, puisque on n'est pas des robots, on est des êtres humains ! Du coup, ce côté attirer l'activité, attirer sur des projets intéressants, des nouvelles technologies, des nouveaux projets, des liens sur des projets avec des étudiants, avec des chercheurs. C'est comme ça que, en tout cas, j'essaie déjà de le faire maintenant, ce n'est pas que pour la suite ! J'ai toujours essayé de faire ça, même dans le cadre de l'activité dans les départements : pouvoir motiver les gens et se rendre attractif de façon à avoir des nouvelles technologies, des nouveaux outils, du financement aussi pour fonctionner sur certains projets, sur certaines envies et développer aussi de l'ingénierie pédagogique. L'originalité du GIS S.mart, c'est la diversité à la fois des techniques, de l'ingénierie, des différentes disciplines, différentes thématiques. Il y a un grand panel de thématiques différentes. la partie automatisme, la partie robotique, la partie conception fabrication... on balaie très large, contrairement à certains domaines beaucoup plus spécialisés. Là c'est très large, donc ça crée une ouverture sur diverses activités. L'originalité aussi, c'est dans les modèles de fonctionnement des pôles. Il y a une grande diversité aussi de modèles de fonctionnement des pôles, parce qu'on a beaucoup de matériel, on a beaucoup d'outils, on a beaucoup de logiciels, etc. Mais le cœur, le cœur, c'est l'humain, c'est à dire qu'on a besoin d'avoir du personnel pour développer tout cela.